Essai réflexion / Le conte, la vie

Le conte


le conte, la vie, l’être vivant

événementiel, développement
instants, structure aléatoire,
forme finie, non symétrique,
au développement de formes s’imbricant sans ordre préfixé, structures de la respiration, des battements du coeur, à partir d’un être symétrique, structuré, avec une pulsation, et une respiration à régularité partielle,
se forme une structure, la vie
dépourvue de cette respiration à régularité partielle, les événements et les actions s’y déroulant de manière imprévue, non proportionnée et sans régularité,
avec quelques éléments à structure rythmique régulière, les jours et les nuits, les horaires de travail, les repas, mais sans tenir une régularité stricte, seulement des cadres extérieurs de régularité, ou des éléments intérieurs de régularité (dans le corps),
mais dans son essentiel la vie d’un être vivant est un développement découvrant, ouvert, non répétitif, se transformant, fini, non symétrique, aléatoire,
tissu ouvert, imbrications d’événements non proportionnés.

la trame, les événements
un tissu, un fil, un développement, quelque chose qui grandit, le conte, l’histoire est tissé, tissé d’éléments successifs, d’éléments souvent sans lien,
il y a une trame, une structure à la fois liée et non liée, liée par le personnage, qui est le même, reste au cours du développement,
et non liée, du fait qu’il peut intervenir à tout moment des événements, des actions sans aucun lien d’aucune sorte entre eux,
sinon le lien du personnage,


De même ainsi les événements sonores sont liés par une même instrument la harpe, ou par le même personnage supposé de l’histoire, musique illustrant un fragment d’une vie,
ou non liés du fait d’événements sonores apparaissant de manière surprenante,
contradictoire, ou inattendue, légère, sans lien directe,
donnant ce caractère naturel, ce mélange intime de non répétition, chaque événement est absolument unique, et d’apparente répétition, du fait que la nature use en apparence de mêmes structures, comme la feuille, la fleur, le bras, pour aboutir à des êtres uniques.

l’imaginaire, l’animal, la vie
vivre
l’animal, indépendance, mouvement, désir de vivre, de ne pas être attrapé,
animal, le souffle, la respiration, l’être qui apparaît, qui disparaît, venue, passage, tranquille présence inscrite dans le temps,
mais non pas comme l’être humain, déchiré par le souci qui le projette sans cesse hors de lui en avant dans le futur,
ou par le regret qui le déchire le tournant vers les images du passé en lui, présence infiniment présente, fusionnant avec l’unité temporelle du présent,
éternelle dans son unité instantanée d’ouverture au regard à la surprise, à la recherche,
au présent s’ouvrant,
sans les déchirements du regret ou du souci, conte nourri de ces rencontres d’instants ouverts d’êtres vivants passants,
du chant des ces êtres au présent perpétuel, du regard pur de l’animal, non divisé, non séparé, uni à l’ouverture du monde
dans un temps un, sans déchirement.

la vie
événements
personnes
le mythe


le récit, une existence
ou un fragment d’existence,
par des évocations,
des mots,
les mots se succèdent sur la page et dans le temps, les mots évoquent, ils réfèrent à quelques éléments de notre vie, à un objet,
à une relation, à une image,
à un élément des sens,
ou un lien entre ce éléments, le récit crée ainsi une succession d’images, de personnages, d’actions, de lieux, construit un fragment d’existence imaginaire, nous met en situation de nous rappeler telle ou telle situation, moment de vie,
voire nous identifie, nous remet dans un moment d’être,
ce conte musical nous fait vivre des images, actions, lieux, sensations,
fragments vécus, … .

La forme
est celle du récit,
avec des événements, un personnage principal,
des personnages secondaires, des apparitions fugitives, des lieux, un choc, une catharsis, une purification, par la rencontre, la douleur, l’échec, ou la joie, la forme est celle d’un récit inscrit dans le temps
avec une logique d’ordre événementiel, la forme est celle d’un conte
s’ouvrant sur l’imaginaire,
sur l’image d’un fragment d’existence.


la trame, les événements,
l’imaginaire, l’animal, la vie,

l’être vivant,

le processus vital, inscrit dans le temps,
la musique comme le processus vital, développement d’un être vivant comme le conte, récit littéraire ont une forme inscrite dans la temporalité,
c’est-à-dire qu’il y a un avant et un après,
et l’avant est avant l’après, dans un ordre que l’on ne peut pas changer, pas inverser,
une succession d’événements non répétitifs, non identiques, ayant de toute façon un être différents du fait de leur placement dans le temps



l’événement,
la musique et l’événementiel de la vie,
déroulement temporel d’événements aléatoires,

le choc,
entre tous les événements il y a certains qui nous marquent,
la plupart sont anodins, et ne méritent pas notre attention,
ils ne nous changent pas de façon marquante, seulement de façon lente,
et puis il y en a qui provoquent une rupture dans la course apparemment logique et simple du temps, considéré à tort comme maitrisable, prévisible, régulier, humain, non le temps dans son déroulement imprévisible, son ouverture sur l’inconnu absolu, n’est pas humain, il ne cadre pas à notre vie,
le choc révèle la vraie nature du temps, d’irréversibillité, d’imprévisibillité, d’inhumanité,

la vie.

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